L'adoption 1 et 2, Zidrou et Arno Monin

Couverture de "L'adoption, tome 1"Couverture de "L'adoption, tome 2"


Dans le cadre de mon métier, je suis amenée à faire des achats de bandes dessinées. J'en lis trop rarement à mon goût, non par manque d'intérêt mais par manque de temps. Ces achats sont donc pour moi l'occasion de belles découvertes, principalement dans le secteur de la BD adultes. 

Lors de ma dernière session d'achats, je me suis laissée tenter par "L'adoption", sur les conseils du libraire. 

Il s'agit de l'histoire, en deux volumes, de Qinaya, petite fille péruvienne de 4 ans adoptée par un couple français. Elle doit trouver sa place dans cette nouvelle famille et ce nouveau pays dont elle ne maîtrise ni la langue ni les coutumes. Mais c'est aussi et surtout l'histoire de Gabriel, grand-père bourru, plutôt désemparé face à ce petit bout de chou. Peu à peu l'un et l'autre vont s'apprivoiser et Gabriel ne va pas tarder à se transformer en papy gâteau. 

Au fond de l'eau - Paula Hawkins

Couverture de "Au fond de l'eau", de Paula HawkinsGrande consommatrice de polars, je me tourne souvent vers ce genre quand je suis en manque d'inspiration dans mes lectures. Il m'arrive même de ne lire que ça pendant une longue période. 
J'avais vraiment beaucoup aimé "La fille du train" à sa sortie (dont je viens d'ailleurs de visionner le film hier soir), ce fut une belle surprise de découvrir la sortie du nouveau livre de Paula Hawkins. 

Au fond de l'eau, il y a des femmes. Maudites, détestées, incomprises, torturées, assassinées ou suicidées. Mais qu'est-ce qui les poussent, depuis des décennies, à se jeter dans ce Bassin aux Noyées, qui fait la légende du petit village de Beckford? Lorsque Nel y est retrouvée noyée, sa sœur Jules est contrainte de revenir dans le village de son enfance, pour l'enterrer. Forcée de se confronter aux démons de son passé et à l'hostilité de sa nièce désormais orpheline, Jules se retrouve également au cœur de l'enquête mise en place pour résoudre le mystère de la mort de sa sœur.   

J'ai toujours cette musique dans la tête - Agnès Martin-Lugand

Couverture de J'ai toujours cette musique dans la tête, Agnès Martin-Lugand
Parce que de temps en temps, une petite lecture "feel-good" fait, comme son nom l'indique, du bien à la tête, je me suis dernièrement plongée dans "le dernier Martin-Lugand". 

La vie de Yanis et Véra semble plutôt bien rodée pour ce couple à la quarantaine resplendissante : ils sont fous amoureux, parents de trois enfants épanouis, et propriétaires de leur bel appartement parisien. Un cliché de rêve américain à la française, avec ce couple trop parfait pour être crédible, dont la description frôle la niaiserie. Seule ombre au tableau, Yanis, architecte autodidacte, étouffe dans son poste actuel, où il travaille sous la houlette de son beau-frère Luc, architecte confirmé et frère de Véra. Lorsque l'opportunité de laisser libre cours à sa créativité se présente en la personne de Tristan, mécène providentiel et énigmatique, Yanis n'hésite pas : il démissionne et se lance à corps perdu dans le chantier de sa vie, qui devrait être le tremplin d'une brillante carrière à venir. Mais bien sûr, ce n'est que le début des ennuis, car, comme on le sait bien, "quand c'est trop beau pour être vrai c'est que... c'est trop beau pour être vrai".

Chanson pour septembre - Isabelle Lortholary

Couverture de Chanson pour septembre, Isabelle Lortholary
Tombée sur ce livre par hasard au gré de mes pérégrinations sur e-bibliomedia, j'ai été attirée par son titre évoquant pour moi la nostalgie qui, enfant, nous serre le cœur et le ventre à la fin des vacances, lorsqu'il faut reprendre le chemin de l'école et que l'on se dit que "c'est déjà fini". Je ne suis plus une enfant, pourtant je ressens toujours la même chose aujourd'hui, à chaque rentrée de septembre d'août. Même si mon enfant n'est pas en âge d'aller à l'école. Même si je n'ai plus de grandes vacances. Allez comprendre...

C'est un peu de cela dont il est question dans ce roman. Nous sommes bien à la fin de l'été en cette journée du 7 septembre 1975, dans le Sud de la France. Les vacances se terminent, les vacanciers désertent peu à peu le village pour rentrer chez eux.